Et le constat est là. En Belgique comme ailleurs en Europe, une grande partie de la population est confrontée à des problèmes de santé mentale. Pandémie, post-pandémie, crises, situation financière, travail, guerre en Ukraine, harcèlement scolaire…
Les facteurs de risques sont multiples… et le coût de l’inaction considérable. Les coûts totaux des problèmes de santé mentale (incluant les coûts pour les systèmes de santé et les programmes de sécurité sociale, mais aussi ceux de la baisse de l'emploi et de la productivité des travailleurs) sont estimés à plus de 4 % du PIB dans l'ensemble des pays de l'UE, soit plus de 600 milliards d'euros par an.
C’est la raison pour laquelle la Commission aborde la question de la santé mentale de manière globale et transsectorielle. Cette nouvelle approche est guidée par 3 principes-clés :
- une prévention adéquate et efficace,
- l'accès à des soins et à des traitements de qualité et abordables
- la réintégration dans la société après la guérison.
Avec 20 initiatives phares et des financements européens à hauteur d’1,23 milliard d'euros, la Commission veut ainsi encourager et soutenir activement les efforts de la Belgique et des autres États membres pour : promouvoir la bonne santé mentale, investir dans la formation et le renforcement des capacités dans ce domaine, assurer une bonne santé mentale au travail, protéger les enfants et les jeunes, répondre au besoin des groupes vulnérables.
Pour Stella Kyriakides, Commissaire européenne en charge de la Santé « La santé, cela comprend la santé mentale et il ne peut y avoir d’union européenne de la santé sans un accès égal et en temps utile à la prévention, au traitement et à la prise en charge de la santé mentale de tous. Aujourd’hui nous prenons un nouveau départ vers une approche globale de la santé mentale, axée sur la prévention et une conception multipartite à l'échelle de l’UE. Nous devons mettre un terme à la stigmatisation et à la discrimination afin que ceux qui en ont besoin puissent demander et recevoir l’aide dont ils ont besoin. On a le droit de ne pas aller bien, et il nous incombe de veiller à ce que toute personne demandant de l’aide y ait accès. »
Un message fort qu’elle a rappelé au cours de sa visite au réseau bruxellois en santé mentale pour enfants et adolescents BruStars, insistant également sur l’importance du partage et des échanges de bonnes pratiques en la matière à l’échelle européenne.
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Détails
- Date de publication
- 7 juin 2023
- Auteur
- Représentation en Belgique