Cet investissement est le résultat d'un appel à projets qui a été lancé le 18 mai, parallèlement au plan REPowerEU. Les projets visent essentiellement à développer des réseaux électriques intelligents et des réseaux de CO2, construire de nouvelles installations souterraines de stockage de gaz encore bâtir un terminal GNL en mer. Ils se répartissent entre neuf États membres (la Belgique, la Croatie, la France, l'Irlande, l'Italie, l'Autriche, la Pologne, la Roumanie et la Slovénie), et la Tunisie. L’adoption formelle de cette décision suivra dans les semaines à venir.
L’interconnexion transfrontalière accrue des infrastructures énergétiques est un catalyseur essentiel du pacte vert pour l’Europe, car elle facilite l’intégration d’une plus grande part des énergies renouvelables dans le réseau. Il s’agissait également d’une priorité soulignée dans le plan REPowerEU au début de cette année afin d’accroître la sécurité d’approvisionnement de l’UE.
Compte tenu de l’importance des investissements dans la décarbonation pour parvenir à la neutralité climatique en 2050, deux propositions concernant le captage et le stockage du CO2 industriel ont été sélectionnées en Belgique en vue d’un financement:
- Le Antwerp@C CO2 Export Hub devrait recevoir 144.6 millions d’euros pour développer les infrastructures nécessaires dans le port d’Anvers afin de permettre aux utilisateurs industriels de la région de transporter, de liquéfier et d’exporter leurs émissions de CO2 vers des sites de stockage permanents.
- Le pôle carbone de Gand se verra attribuer 9.6 millions d’euros pour des études visant à développer un terminal de liquéfaction du CO2 à Gand ainsi que des gazoducs de CO2 le reliant aux émetteurs industriels de la région.
Contexte
Tous les deux ans, la Commission adopte une liste des projets d’intérêt commun (PIC) de l’UE. Ces projets peuvent bénéficier d’une subvention au titre du MIE dans le domaine de l’énergie pour des études ou des travaux. Pour être sélectionnés en tant que PIC, les projets d’infrastructure doivent présenter un bénéfice notable pour au moins deux pays de l’UE et doivent accroître la compétitivité, renforcer la sécurité énergétique de l’UE et contribuer à la durabilité.
Au cours de la période 2021-27, 5,35 milliards d’euros sont disponibles pour le MIE Énergie. L’annonce faite le 9 décembre 2022 fait suite à l’appel à projets lancé au début de l’année, à l’évaluation par la Commission et au vote positif des États membres sur la proposition de la Commission au sein du comité de coordination du MIE, qui a eu lieu le 7 décembre 2022. L’adoption formelle de la décision suivra dans les semaines à venir.
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Détails
- Date de publication
- 8 décembre 2022
- Auteur
- Représentation en Belgique